SURIMI
Le surimi tire ses origines d’une ancienne recette japonaise, celle du kamaboko que les familles de pêcheurs fabriquaient à partir de chair de poissons blancs.
Sa fabrication consiste dans un premier temps à préparer des pains de poissons blancs constitués de la chair débarrassée de la tête, des arêtes et des viscères. Rincée à l’eau douce, hachée (le mot « surimi » signifie poisson haché) puis pressée, la chair devient un pain de surimi base qui est surgelé afin de conserver la qualité optimale de la protéine.
Pour devenir du surimi, le surimi base est mélangé à du blanc d’oeuf, de la fécule de pomme de terre ou de l’amidon de blé, de l’huile et des arômes. Cette pâte de surimi est ensuite étirée en fine crêpe, colorée en surface par du paprika, puis cuite à la vapeur, roulée et découpée en différentes forme (bâtonnets, miettes, médaillons ou tranches).
Enfin, le surimi est pasteurisé puis conditionné.